
Accueillis par Floréal MUNOZ, Maire de Lagardelle-sur-Lèze et Jean-Jacques MARTINEZ, Président du SMIVAL

Les participants à l'atelier ont planché sur l'articulation entre urbanisme et prévention des inondations
Atelier « visions croisées urbanisme et inondation »
« Comment mieux articuler aménagement du territoire et prévention des risques d’inondation en vallée de la Lèze ? » c’est la question à laquelle ont tenté de répondre les participants à l’atelier organisé le 27 mars par le SMVIAL dans le cadre du Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI Lèze 2024-2030). Cet atelier a rassemblé une vingtaine d’acteurs du territoire : élus, techniciens des collectivités, représentants de syndicats mixtes, bureaux d’études, animateurs de SCoT.
La vallée de la Lèze, un territoire vulnérable
Avec une urbanisation croissante, des sols de plus en plus imperméabilisés, des bâtiments exposés, des réseaux sous-dimensionnés et un ruissellement mal maîtrisé, la vallée de la Lèze concentre de multiples facteurs de vulnérabilité. « Notre vallée subit un impact particulièrement fort des inondations, avec un montant moyen de dégâts par habitant jusqu’à 100 fois plus élevé que la valeur moyenne départementale », rappelle Jean-Jacques MARTINEZ, le Président du SMIVAL.
Des outils nombreux qu’il faut articuler
Cartes d’aléas, PPRi, SCoT, PLUi, servitudes, PCS, DICRIM, Vigicrues... Les outils pour encadrer la gestion des risques et l’aménagement du territoire ne manquent pas. Pourtant, leur application sur le terrain reste souvent limitée, délicate à s’approprier.
Le format d’échange adopté a permis de clarifier ces enjeux à partir de retours d’expérience concrets. La révision du PLU de Saint-Sulpice-sur-Lèze, l’intervention du SMEAT sur la révision du SCOT de l’Agglomération toulousaine et les apports techniques de CAIRN Territoires et de KARTEO ont nourri les débats et fait émerger des constats partagés, en particulier :
· l’importance de dépasser le clivage élus/techniciens pour construire une stratégie à l’échelle locale,
· la nécessité d’intégrer le vécu du terrain, notamment le ruissellement et les aléas non cartographiés dans les modèles,
· la place centrale du plan local d’urbanisme (PLU) comme outil capable d’influer sur la gestion de l’eau, des sols et du paysage.
Mais les limites structurelles demeurent : complexité des cadres réglementaires, difficulté à faire respecter les règles, et faiblesse des ressources mobilisables.
Poursuivre les échanges pour rendre l’urbanisme plus résilient
Les participants ont salué la richesse des échanges, la qualité des interventions et l’intérêt d’un tel format pour croiser les visions, faisant émerger plusieurs pistes de travail pour les prochains rendez-vous :
· Comment intégrer la gestion de crise dans les documents d’urbanisme ?
· Quels outils pour corriger les erreurs du passé et agir sur l’existant ?
· Comment prendre en compte l’impact psychologique des catastrophes naturelles dans les politiques publiques ?
Le SMIVAL poursuivra également son accompagnement des collectivités pour favoriser l’intégration du risque inondation dans les politiques locales, en lien avec l’ensemble des partenaires du territoire, avec l’objectif à moyen terme de transformer la vallée en un territoire éponge.
La vallée de la Lèze, un territoire vulnérable
Avec une urbanisation croissante, des sols de plus en plus imperméabilisés, des bâtiments exposés, des réseaux sous-dimensionnés et un ruissellement mal maîtrisé, la vallée de la Lèze concentre de multiples facteurs de vulnérabilité. « Notre vallée subit un impact particulièrement fort des inondations, avec un montant moyen de dégâts par habitant jusqu’à 100 fois plus élevé que la valeur moyenne départementale », rappelle Jean-Jacques MARTINEZ, le Président du SMIVAL.
Des outils nombreux qu’il faut articuler
Cartes d’aléas, PPRi, SCoT, PLUi, servitudes, PCS, DICRIM, Vigicrues... Les outils pour encadrer la gestion des risques et l’aménagement du territoire ne manquent pas. Pourtant, leur application sur le terrain reste souvent limitée, délicate à s’approprier.
Le format d’échange adopté a permis de clarifier ces enjeux à partir de retours d’expérience concrets. La révision du PLU de Saint-Sulpice-sur-Lèze, l’intervention du SMEAT sur la révision du SCOT de l’Agglomération toulousaine et les apports techniques de CAIRN Territoires et de KARTEO ont nourri les débats et fait émerger des constats partagés, en particulier :
· l’importance de dépasser le clivage élus/techniciens pour construire une stratégie à l’échelle locale,
· la nécessité d’intégrer le vécu du terrain, notamment le ruissellement et les aléas non cartographiés dans les modèles,
· la place centrale du plan local d’urbanisme (PLU) comme outil capable d’influer sur la gestion de l’eau, des sols et du paysage.
Mais les limites structurelles demeurent : complexité des cadres réglementaires, difficulté à faire respecter les règles, et faiblesse des ressources mobilisables.
Poursuivre les échanges pour rendre l’urbanisme plus résilient
Les participants ont salué la richesse des échanges, la qualité des interventions et l’intérêt d’un tel format pour croiser les visions, faisant émerger plusieurs pistes de travail pour les prochains rendez-vous :
· Comment intégrer la gestion de crise dans les documents d’urbanisme ?
· Quels outils pour corriger les erreurs du passé et agir sur l’existant ?
· Comment prendre en compte l’impact psychologique des catastrophes naturelles dans les politiques publiques ?
Le SMIVAL poursuivra également son accompagnement des collectivités pour favoriser l’intégration du risque inondation dans les politiques locales, en lien avec l’ensemble des partenaires du territoire, avec l’objectif à moyen terme de transformer la vallée en un territoire éponge.
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